Le traumatisme sonore

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Service ORL - Centre de réglage des implants cochléaires ( CRIC)

Le traumatisme sonore

Sommaire

L’oreille

Les traumatismes sonores touchent l’oreille interne, qui est le siège de la transformation de l’énergie mécanique du son en une énergie électrique, qui pourra être reconnue par le cerveau.

L’atteinte se fait d’abord sur la partie basale de l’oreille interne où se trouvent les cellules codant les fréquences aiguës.
Il existe un moyen de défense naturel contre les bruits forts, c’est un réflexe qui bloque l’étrier, dernier petit osselet de l’oreille moyenne. En cas de bruit fort, il va être maintenu dans sa fenêtre réduisant ainsi l’amplitude de ses vibrations : c’est le réflexe stapédien que nous recherchons systématiquement lors de l’examen audiométrique.

Malheureusement, il ne permet d’atténuer que d’une dizaine de décibels, n’est pas mis en jeu pour des bruits impulsifs isolés et est dit fatigable, c’est à dire qu’il ne protège pas des bruits répétés.

Tous les bruits sont potentiellement toxiques, ils sont nuisibles pour l’organisme quand ils sont de forte intensité, quand ils durent longtemps, quand ils se répètent trop fréquemment.

L’étude de la perception des bruits par l’individu est la psycho-acoustique. La gène ressentie est d’autant plus faible que le bruit est proche des médiums et d’autant plus forte que le bruit est saccadé.

L’oreille n’est pas la seule à souffrir de l’agression sonore, tout le système nerveux auditif est atteint, il se manifeste d’ailleurs souvent avant que le patient ne ressente une perte auditive. D’autant que ce système est peu performant pour les bruits de forte intensité.