Le traumatisme sonore

Un site utilisant Réseau HU Est Parisien

Service ORL - Centre de réglage des implants cochléaires ( CRIC)

Le traumatisme sonore

Sommaire

Le bruit dans la société

Les bruits sont omniprésents dans notre environnement, le silence parfait n’existe pas et il n’est pas possible de fermer ses oreilles comme on ferme ses paupières ou comme on bouche son nez.

Lorsque l’on s’endort on continue à entendre les bruits alentours qui sont rassurants parce que habituels , lorsque l’on discute au milieu d’autres bruits on ne peut pas les éliminer, notre cerveau les filtre.

Dans la société en fonction de notre milieu naturel et de notre culture, les bruits vont être classés en utiles, toxiques, inutiles et notre équilibre émotionnel dépendra des modifications de cet environnement sonore.

Cependant il est démontré que n’importe quel bruit va être pénible à partir de 65 à 70 dB et devient dangereux à 90 dB .

La pollution sonore

Les effets du bruit sont auditifs et extra-auditifs.
La pollution sonore est, de nos jours, constante et souvent inconsciente.
Les symptômes qu’elle génère sont atypiques tels que fatigabilité, irritabilité, manque de concentration, insomnie voire dépression nerveuse, tous ces signes sont le reflet de l’atteinte du système auditif central et de son influence sur les système nerveux autonome et limbique.
Sur le système auditif, sont décrits successivement, plusieurs phénomènes :

  • L’adaptation auditive, décrite précédemment, dans la protection de l’oreille
  • La fatigue auditive, phénomène réversible consistant en une élévation temporaire du seuil d’audition
  • La surdité , lorsque la fatigue auditive ne récupère plus ( niveau de bruit trop élevé ou temps d’exposition trop long)

La toxicité sonore est donc sournoise, elle est de mieux en mieux prise en compte dans les milieux industriels mais encore très sous-estimée dans la restauration, l’évènementiel (manifestations sportives, culturelles, musicales), les transports mais aussi dans les milieux de vie quotidienne tels que les sites urbains, la proximité des autoroutes, des trains ou des aéroports.
Elle n’est pas prise en compte dans la conception des machines par exemple dans la fabrication des moteurs de véhicules urbains ou d’avions ( les réacteurs pourraient être placés sur les ailes et non sous elles ).

Les nuisances sonores accompagnent nombre d’activités de loisir telles que la chasse, le tir, la musique, le bricolage, le jardinage, les spectacles.

Le téléphone portable ou fixe n’est pas toxique pour l’oreille interne