Le traumatisme sonore

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Service ORL - Centre de réglage des implants cochléaires ( CRIC)

Le traumatisme sonore

Sommaire

Les caractéristiques d’un bruit néfaste

Chaque personne a une fragilité ou une résistance individuelle aux bruits forts et nous ne savons pas la prévoir avant que ne survienne le traumatisme. Cependant, la survenue de petits signes annonciateurs doit vous alerter.

C’est surtout les caractéristiques du bruit qui amèneront à définir un bruit comme dangereux pour l’individu.
L’intensité

On admet en général que le seuil à ne pas dépasser est de 90 Décibels

A titre d’exemples :

  • une voix faible correspond à 45 dB
  • une conversation 60 dB
  • une voix forte 80 dB
  • un klaxon à un mètre 85 dB
  • une cantine de maternelle 90 dB
  • une porte qui claque 100 dB
  • un avion qui décolle 120 dB

La durée

C’est le temps d’exposition au bruit et non la durée du bruit.
En fonction des caractéristiques du bruit, la durée d’exposition pour être toxique est variable. Une durée très brève est suffisante quand le bruit est sec et brutal telle qu’une explosion, une déflagration.
Il faut se méfier d’un bruit habituel, familier, prolongé qui apparaît non agressif mais qui sera tout autant nocif tels que les bruits de bricolage, de jardinage, d’exposition professionnelle.
La fréquence

Dans la nature, toutes sortes de bruit existent, ils sont composés de sons de différentes fréquences. Les sons comportant un nombre limité de fréquences sont plus nocifs, ainsi que ceux composés de fréquences aigues qui sont plus nocifs que ceux composés de fréquence grave.